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Si tu ouvres les yeux plus grands, il y a plus de lumière

Je vais être très carré : ça ne tourne pas rond De quoi broyer du noir ? Autant noircir du blanc

Qui dit qu’un carré blanc n’a jamais eu avant d’enfant ? Vierge plus pour longtemps, viens, je t’attends

Des caresses de ta plume, légère comme l’air Naîtront de nouveaux mots, de nouvelles terres

Des phrases qui brûlent longtemps, du bois qui réchauffe Des idées qui se frayent, fières pierres qui percutent

Sur page planche, contre vents et marées La neige blanche y fondra en beauté

Ce ne serait que goutte d’eau, tempête dans un verre ? Ce sera Elle, celle qui inventera un nouveau Vert

Un torchon de plus, noirci de grises mains ? Une page Angulaire, la même qui sera Demain

L’encre se trouve toujours des percées audacieuses Du profond de tes tripes qui découchent sur papier

Du tranchant de ta plume, aiguisée comme l’acier Façonne le grand Toi, celui que tu as oublié

Tant ces éléments, ne sont que sans chaleur S’il n’en vient un, telle essentielle étincelle

C’est la lumière, celle de tes yeux Qui embrase manuscrit, qui lui donne la vie


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